LES AVANTAGES D’UNE PLATEFORME DIGITALE

PROF. DĂNCĂU MONICA-ADRIANA, ȘCOALA GIMNAZIALĂ ,,ANTON PANN,, RM. VÂLCEA, JUD. VÂLCEA

Les technologies numériques et l’Internet transforment profondément le monde des affaires et du travail, voire la société européenne dans son ensemble. C’est une véritable révolution technologique et industrielle semblable par son ampleur à celle qui a marqué le début du XXe siècle avec l’avènement de l’électricité, du téléphone, du moteur à essence et du cinéma. Au centre de cette révolution, se trouvent les plateformes Internet – moteurs de recherche, marchés électroniques, fournisseurs de contenu, médias sociaux – qui permettent aux internautes d’interagir, d’échanger et de commercer en surfant sur plus d’un milliard de pages Web. La dynamique de croissance souvent exponentielle de ces plateformes qui tirent leur force de puissants effets réseaux, est un enjeu important pour l’économie européenne : elle détermine l’offre de nouveaux services économiques et sociétaux qui sont autant de relais de croissance pour les citoyens, les entreprises et les collectivités publiques. Des pans entiers des secteurs et des modèles d’entreprises traditionnels que ce soit dans le domaine du transport, de l’hôtellerie ou de l’industrie automobile sont ou seront transformés par la « plateformisation » de l’économie, avec, à la clé, des gains d’efficacité importants. L’émergence de plateformes qui est ainsi globalement bénéfique pour l’économie européenne, est néanmoins source d’un certain nombre d’interrogations voire de préoccupations. En effet, certaines plateformes bénéficient d’un pouvoir de marché croissant notamment grâce à l’accumulation de données avec le risque d’abus à l’égard de leurs partenaires industriels ou opérateurs de services. D’autres profitent d’une position particulièrement avantageuse, intervenant à la fois comme fournisseur et comme opérateur de marché. Enfin, un déficit de transparence marque souvent la collecte de données ainsi que les politiques de prix. Dans sa communication intitulée « Stratégie pour un marché unique numérique en Europe »(1), la Commission s’était engagée à évaluer le rôle social et économique des plateformes en ligne, répondant à l’objectif de créer les conditions pour le dévelop – pement d’infrastructures et de services digitaux per – formants. Pour nourrir cette éva – luation, une large consultation publique a été lancée en septembre 2015. Cette consultation publique s’est étalée sur 12 semaines sur la base d’un questionnaire de 30 pages comportant plus de 100 questions, traduites dans toutes les langues officielles de l’Union européenne. L’objectif de ce questionnaire est de mieux comprendre le rôle social et économique des plateformes, leur dynamique de développement et les différents modèles d’entreprise sur lesquels elles reposent. La consultation doit permettre de rassembler des avis et des opinions sur le niveau de transparence, l’utilisation des données, la relation entre plateformes et fournisseurs, la responsabilité des plateformes et les moyens de lutter contre les contenus illicites sur Internet ou bien encore les impacts du développement de l’économie collaborative sur l’économie et la réglementation. La Commission a commencé l’analyse du contenu des plus de 1 000 réponses reçues. Elles émanent d’individus, d’entreprises, de plateformes ou d’associations, originaires de plus de 30 pays européens et non européens. Le grand nombre de réponses illustre l’intérêt que la société civile porte à cette question de la place des plateformes dans l’Europe d’aujourd’hui et de demain. Les conclusions de cette consultation seront publiées et rejoindront le corpus d’analyses rassemblé par la Com mission dans le cadre de l’évaluation approfondie requise par la stratégie « Digital Single Market », qui devrait s’achever dans le courant de l’année 2016. Le cas échéant, des instruments réglementaires pourront être mobilisés afin de renforcer la contribution positive des plateformes dans une économie digitale européenne ouverte et compétitive. Par le biais d’un contenu efficace, un site web est en mesure de générer un certain trafic et notamment de générer des leads. De son côté, une plateforme digitale va bien plus loin. Concrètement, elle propose une intermédiation entre plusieurs parties présentes dessus, ainsi qu’une gamme de services additionnels dans la plupart des cas. La puissance d’une telle structure est tellement dense qu’elle peut clairement influencer l’activité économique d’un secteur de marché entier. Du côté des modes de vie collaboratifs, cela reste plus vague et plus lié à une évolution sociétale. Il s’agit plus clairement des systèmes d’achat immobiliers à plusieurs, que cela soit des terrains ou des habitations. Le tout afin de constituer des habitats collaboratifs, en réponse à la montée considérable des prix de l’immobilier. Ici, des individus se regroupent pour regagner un certain pouvoir d’achat et partager le même bien immobilier. On peut également évoquer les espaces de coworking au sein desquels des télétravailleurs ainsi que des indépendants se regroupent afin de mutualiser les coûts, profiter d’un espace de travail qualitatif et vivant, afin de travailler dans les conditions les plus favorables. Contrairement aux sites web, les plateformes digitales ont un réel rôle d’animation et de mise en avant des différents contenus, produits, ou services qu’elles ne produisent pas. Ainsi, une plateforme digitale est considérée comme une véritable démarche participative associée à la délivrance de services, le tout de manière décentralisée. C’est le cas notamment des prestations de jobbing qui sont directement basées sur la logique de plateforme digitale. L’ensemble de cette production de contenu, produits, ou de services, est présentée au réseau bénéficiant de l’animation. De ce fait, un site web se situe à l’opposé car il n’est pas réellement participatif. Son but est de valoriser ceux qui l’ont créé. De plus, un site web développe une activité centralisée et ne prend pas réellement en compte la notion et logique de réseau.
 
 
BIBLIOGRAPHIE:
1.Graton, R. ; Clere, V. L’activité créatrice chez l’enfant. Tournai, Casterman, 1971.
2. Kel’, O. S. ; Cerepasenec, G. R., eds. Rmitie samostojatel’nosti i tvorceskoj aktivnosti skol’nikov [Développement des activités indépendantes et créatives des écoliers]. Moskva, Prosvesce- nie, 1964.
3.Koestler, A. L’acte créateur. Paris, Calmann-Lévy, 1965.
4.Landau, E. Psychologie der kreativitüt [Psychologie de la créativité]. MUnchen, Reinhardt, 1969.
5.Stern, A. Initiation à l’activité créatrice. Montréal, Education Nouvelle, 1970.

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